sept 2 2019
A Pucón au Chili c’est détente, montagne et sensation
Ca y est nous y arrivons, 8 jours après être partis de Santiago, nous voilà à Pucón ! Cela fait 9 ans que je n’y ai pas mis les pieds, depuis mon premier voyage au Chili en 2010. Mon impatience est au rendez-vous, je trépigne à l’idée de revoir cette ambiance montagnarde, connaître les eaux thermales aux environs et surtout pour l’ascension du volcan Villarrica.
Notre circuit de Santiago à Pucón jours 8 et 9 : les bords du lac et Villarrica
Elle a tout pour plaire celle la !
Qui n’en a pas eu écho ? Les voyageurs affluent à Pucón, les chiliens y passent leurs vacances et pour cause elle a tout pour être attrayante : les parcs nationaux aux alentours, le lac Villarrica et son volcan, les nombreux centres thermaux, les rivières, et en hiver la neige donne vie aux remontées mécaniques et pistes de ski. On commence à sentir le sud, comme un goût de Patagonie mais sans y être encore ! Nous y passerons 3 jours pleins pour 4 nuits. J’aime beaucoup Pucón car elle me donne la sensation d’être en station de ski, à la montagne. Beaucoup de pierres grises mélées au bois utilisées dans les constructions. Avec un décor enneigé, cela ressemble à nos traditionnels mois de janvier européens. Je retrouve aussi un vague air de famille avec la ville de Queenstown en Nouvelle-Zélande.
Pucón et Villarrica sont situées dans le sud de la région de l’Araucanie, où la présence Mapuche ne passe pas inaperçue. Me voilà ravi, je regrettais déjà ne pas pouvoir parfaire mon mapudungun (hahaha) près du lac Lanalhue. Voeux exaucé, nous rentrons dans un supermarché pour acheter des fruits secs (inexistants d’ailleurs), la bienvenue est dans les 2 langues : « Mary Mary kom pu che ». Les activités sportives que nous avions prévues de pratiquer ne nous ont pas laissé l’occasion d’en apprendre plus, ni de rencontrer d’autres personnes de la communauté.
Transports pour Pucón
Joindre Pucón est très facile d’accès avec les compagnies de bus. De nombreux touristes et vacanciers sont attendus. Les prix s’en ressentent, alors mieux vaut éviter les mois de janvier et février, pour les budgets serrés. Les printemps et automnes au Chili vous promettront plus de tranquillité.
Planifier vos activités à Pucón au Chili
Notre premier jour à Pucón avait pour but de planifier l’ascension du volcan Villarrica. De bon matin nous filons consulter quelques agences car il est impossible (légalement parlant) de monter par soi-même. Nous prenons un petit jus de fruits à la fraiche en terrasse et au soleil pour commencer la journée.
La première agence « Newen Tour » emmenait presque en individuel, 1 guide pour 2 ou 2 guides pour 4. Ce qui nous convenait bien mais l’énergie de la fille ne donnait pas envie d’aller plus loin et en plus la guide était française. C’est un détail mais nous préférons clairement parler espagnol, pour s’améliorer d’abord mais surtout pour rester 100% en immersion dans le pays. La deuxième agence était déjà presque complète pour l’excursion du lendemain et le gars à l’accueil d’une sympathie inégalable. Une fois de plus, le contact humain c’est primordial. Nous nous inscrivons, vivement demain ! [le récit de l’ascension arrivera dans un prochain article].
Réjouis, nous pouvons désormais profiter de Pucón tranquille d’esprit. Notre curiosité nous appelle à entrer dans un marché artisanal « Galeria Los Vilos » que j’ai trouvé riche en objets en bois mais aussi en accessoires et vêtements du style poncho, et les prix ici sont corrects. Sur les conseils de mon beau-père, nous nous étions abstenus lors de notre passage à Pomaire, le village de la terre cuite, maintenant nous nous lâchons ! Modérément bien sûr, j’avais juste besoin d’un presse-citron et renouveler les spatules en bois de la cuisine. Face à ce marché, vous trouverez une fromagerie (enfin juste un point de vente de fromage), une toute petite fromagerie. N’hésitez pas les demander bien faits, de toute façon ici ils ne ne vendent pas de « fromages qui puent », ils ne sont ni coulants, ni odorants.
A Pucón, laissez-vous guider tout simplement. Pour trouver une carte et piocher des infos en tout genre, faites un tour à l’office du tourisme dans la rue principale O’higgins. Pucón donne également sur le lac Villarrica, sa plage est souvent bondée par jour de beau temps, si bien je préfère autant m’installer dans un espace vert. Pas de sable fin sur les plages mais des petites pierres sombres. Et si on se construisait un château de cailloux ?
Hébergement
Etant véhiculé, nous avons logé dans une cabaña entre Villarrica et Pucón. L’avantage est d’avoir pu profiter de la plage accessible depuis le logement sans l’affluence du centre de Pucón.
Vous l’aurez compris, Pucón est le point de ralliement, vers les nombreux centres d’intérêts aux alentours. Nous savons déjà où nous irons dans quelques jours : prendre un bain dans les sources chaudes aux thermes Indomitas [article à venir].
Villarrica, sage et reposante
Nous passerons l’après-midi de l’autre côte du lac, à Villarrica. C’est par là que nous sommes arrivés la veille depuis la ruta 5. Villarrica est plus sage, plus résidentielle. Elle offre un peu de recul par rapport au volcan, pour se sentir moins dominé par le monstre tout là-bas. A constater la fréquentation de la plage de Pucón, il semble plus agréable pour une trempette ici. S’asseoir au bord de l’eau et contempler le relief, les bateaux et les nuages en suspension, suffit à nous combler de plaisir.
A Villarrica nous sommes tombés sur d’autres marchés artisanaux encore plus grands et avec plus de diversité, pour ceux qui hésitent encore. La curiosité nous a mené à Villarrica, nous n’y resterons que quelques heures, afin de flâner, de profiter de cette fin de journée sans se soucier du temps qui passe.
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