Mon premier séjour à l’hôpital à Santiago du Chili

 

pansementSéquence scalpel, tournevis et pâte à fixe, je tenais à vous parler d’une expérience dont je me serais bien passé : les problèmes de santé. Toujours imprévisibles, il a fallu que ça nous arrive loin de la maison… au Chili.

 

Nous voilà en quête d’un mal bien caché dans un hôpital au Chili. Attention à la crise cardiaque de dernière minute en voyant la facture encore plus salée que la cuisine chilienne.

 

 

A quelle couverture santé s’attendre au Chili ?

 

Tout d’abord il faut savoir qu’au Chili il existe la santé publique et la privée. La première est gratuite mais de piètre qualité. On va (essayer) de vous soigner sans vraiment savoir quand vous serez sortis du toubib : les files d’attentes sont longues. Les soins privées quant à eux s’occupent de vous mais n’oubliez pas d’amener la carte bleue !

 

C’est un peu comme l’éducation scolaire, il existe la publique et la privée. Recevoir un bon enseignement a un prix et n’est pas un acquis dont tout le monde peut disposer. Ces 2 sujets sont à mon avis les 2 points noirs du Chili, discriminant les plus défavorisés économiquement parlant.

 

Mais revenons a nos moutons : la santé. Il se trouve que ma fille avait choppé un truc, on se sait pas trop quoi. Ses symptômes ? Elle était clouée au lit avec des pointes de fièvre à 39-40 degrés à ne plus en finir. Bref ca faisait trop longtemps que ca durait (6 jours) et comme nous avons une amie infirmière nous proposant une consultation gratuite à son hôpital, nous y sommes allés.

 

Nous l’emmenons donc. J’essaie d’être optimiste, je ne suis jamais entré dans un hôpital chilien, voilà de quoi sortir du quotidien !

 

Bon sans rire après les premiers diagnostics : les médecins nous disent qu’il y a un truc niveau du système respiratoire mais sans vraiment savoir de quoi il s’agit. Il est nécessaire de faire davantage d’examens. On ne va pas dire NON, quand une petite de 1 an et 3 mois est mal en point comme ca. J’appelle donc mon assistance voyage que j’ai bien fait de souscrire, pour ouvrir un dossier (il faut le faire avant d’entreprendre des dépenses).

 

 

C’est ça le virus du voyage ?

 

Quelques heures sont déjà passées depuis que nous étions arrivés. J’avais l’impression que ça ne faisait que commencer. Les médecins arrivent pour effectuer des prélèvements d’urine. Ils repartent puis reviennent une demi-heure plus tard pour une prise de sang. Finalement ça ne suffit pas, on part dans un autre service pour un prélèvement nasal. Et nous, las et impuissants, ne pouvant que regarder notre petite, au teint pâle et dénuée énergie, branchée à des sacs de liquides suspendus. Les examens ne continueront que le lendemain…

 

enfant malade

On dit bonne nuit au petit monkey

 

Nouvelle journée, nouvel espoir. Alors que nous attendions les résultats pour enfin sortir (j’étais vraiment optimiste !) les docteurs vinrent nous voir pour nous annoncer la nouvelle : ils ne savaient toujours pas !

D’autres examens s’imposent alors. C’est reparti pour une radiographie du torax, un mycoplasme (je ne sais pas ce que c’est), une recherche de divers virus respiratoires dont je vous passe les noms barbares. Vous savez quoi ? L’un d’eux s’est révélé positif ! Youpi, c’est la fête, ils ont trouvé !

 

« - Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant docteur ?

- Rien, c’est un virus, donc pas de traitement antibiotique, il faut juste attendre que le corps fasse son travail

- Hein ? »

 

Oui tout ça pour rien, enfin presque. En réalité si cela avait été une bactérie à la place du virus, il aurait fallu prendre un traitement, donc le virus est une bonne nouvelle au final.

 

 

Combien nous a coûté l’hôpital au Chili ?

 

C’est le côté qui fâche. On a payé au total pour l’ensemble des examens 380.662 pesos, soit la modique somme de 530 euros. J’en croyais pas mes yeux. Un peu plus et c’est un billet d’avion qui passait ici. Et c’est sans compter la première consultation aux urgences d’environ 100 euros, gentiment offerte par notre amie. D’ailleurs on a eu des problèmes pour payer à cause des plafonds sur les cartes bancaires. En plusieurs paiements et avec plusieurs cartes, on a pu tout régler. Depuis je voyage toujours avec 2 cartes bancaires.

 

Cette aventure nous a bien marqué et démontre qu’une bonne couverture santé est indispensable pour ne pas se ruiner en cas de soucis. Je l’avais négligé lors que mon premier séjour au Chili il y 6 ans maintenant, maintenant croyez-moi je ne l’oublie jamais. Quand je vois les tarifs, je suis content de prendre un contrat pour chaque séjour auprès de Chapka, que je ne peux que vous recommander vivement.