jan 12 2014
Marché Artisanal de Santiago et la Populaire rue Meiggs
Le marché à Santiago de la rue Meiggs est un marché populaire, où les vendeurs sont près à tout pour gagner quelques pesos, jusqu’à se servir dans vos poches (sans vous le demander en plus !). Il est intéressant d’y aller jeter un oeil, et connaître un Chili vivant loin du luxe.
-> Quelques précautions tout de même pour ne pas finir à poil …
Marché Artisanal
La rue Meiggs est située à coté de la gare centrale, dans le centre de Santiago. Egalement se trouve le marché artisanal couvert, où l’on vend des fabrications à prix plus ou moins abordables dirons-nous. C’est le genre de marché à Santiago typique pour acheter des souvenirs issus de l’artisanat, vous ne manquerez d’idées de cadeaux à ramener de vacances.
Un Marché à Santiago “Made in Asia”
Le secteur Meiggs est un marché à ciel ouvert où l’on trouve de tout et n’importe quoi, du moment que ce n’est pas cher ! Les produits vendus varient selon la saison, j’y suis allé quelques jours avant noël et les jouets pour enfants étant présents sur de nombreux stands.
Beaucoup de d’objets sont importés de chine, ca vous surprend ? Même au Chili, devant traverser la moitié du globe, il est plus intéressant d’importer d’Asie. Tant pis si les jouets fonctionnent 1 journée ou 2, vous croyez vraiment au SAV ? Ce qui compte c’est le prix. On entend souvent, « A luca todo ! », tout coûte 1000 pesos (1,50€). Rien à voir avec le coté artistique du secteur “Barrio Italia”, d’il y a quelques semaines. C’est même totalement l’inverse.
Légal ou illégal, marché quand même !
La provenance orientale justifie un bon prix, mais j’ai bien l’impression parfois que la Chine a bon dos ! Et si c’etait tombé du camion ? Pas sur que tout soit bien légal.
Vendeuse de rue
On doit surement trouver des marques contrefaites, tels que ceintures, bijoux ou lunettes de soleil. L’étalage sur un drap permet un remballage en une demi-seconde. Dans le chapitre des non-autorisés, je répertorie les débitants de tabac amateurs. Il sont forts, ils arrivent à se faire une marge même en vendant moins cher que dans les kiosques officiels, prix d’un packet entre 1500$ et 2900$ (2,15€ et 4,15€).
Tout le monde sait, même les carabiniers sont postés à quelques mètres seulement, ferment les yeux. Les vendeurs sont toujours prêts à remballer la marchandises en cas de descente policière.
Vive les gros !
Des jeans pour tous, galerie de la rue Meiggs
Dans le quartier de la rue Meiggs, vous trouverez aussi des galeries commerçantes, en dur, qui se moquent totalement de la mode. On y trouve des jeans taille 34, comme partout mais ils n’hésitent pas à afficher des tailles bien plus importantes, comme du 50 !
« Amusant car moins courant, mais dans le fond, le business grosses cuisses est réellement présent et mérite d’être traité comme le business squelette. »
Afin d’entretenir votre corpulance, goûter les spécialités vendues aux abords du marché artisanal. C’est l’occasion de les acheter fraichement préparées. On trouve facilement de la nourriture comme ce point friture.
Point friture aux abords de la gare centrale
Sécurité
J’ai demandé à l’un des policiers s’il n’etait pas dangereux de travailler ici, il m’ont répondu que non, c’est comme partout. Je pense aussi qu’il sont habitués et particulièrement eux ne craignent rien, en uniforme.
Les cibles sont les touristes, pas les flics bien sûr, on m’a averti plus d’une fois de faire triplement attention à mes poches, mon téléphone ou ma caméra. Les objets de valeur sont très convoités. Nombreux sont les pickpockets, quand certains sont très pro pour vous faire les poches sans s’en rendre compte, d’autres peuvent carrément employer la violence dans des rues plus discrètes.
Je n’ai ainsi pu rapporter beaucoup d’images du noyau dur de ce business local, je tenais pas à y laisser mes plumes. Juste cette photo prise de l’intérieur du marché (et devant 2 policiers, j’étais tranquille !)
Kiosque ambulant à chips et gâteaux secs dans le coeur du marché à Santiago
Ce marché populaire n’est pas proprement parlé un quartier dangereux. Mieux vaut ne rien montrer que l’on pourrait voler, comme argent et téléphone cellulaire. Porter le sac à dos devant soi, car dans la foule, on ne sent rien.
En respectant ces règles, il ne devrait rien vous arriver. Il serait dommage de ne pas connaître ce quartier, partie intégrante de la vie dans la capitale du Chili.
Dernier conseil, je ne resterais pas la journée complète dans le secteur, avec le temps on s’habitue et on baisse de vigilance, c’est la que l’on devient des proies faciles ! Il serait domage de gâcher ses vacances ainsi. Surveiller ses poches en permanence n’a rien de reposant. J’en suis sorti fatigué et content de rentrer pour me relaxer.
Si vous souhaitez plus d’artisanat, découvrez le Village Los Dominicos, bien plus au calme, les chiliens y travaillent de tout tels que céramiques, bois, cuir… pures culture et tradition chilienne au rendez-vous.
Fréquentez-vous les quartiers populaires en voyage ?
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Rattana@Voyage au Cambodge
jan 12, 2014 @ 22:39:19
Je vois que le pick pocket existe aussi au Chili
Je fréquente les marchés populaires pour voir ce qui se fait localement (nourriture, artisanat etc) et voir la population.
C’est un lieu où on voit comment vivent les locaux rien de mieux !
Rattana@Voyage au Cambodge Articles récents…Mon top 10 des spécialités lao
Mathieu G
jan 19, 2014 @ 16:55:22
Oui le pickpocket est international !! En effet, c’est un bon moyen de voir comment vivent les locaux mais, les quartiers populaires ne représentent pas toujours la majorité de la population. Il est certes intéressant de les connaitre pour se rendre compte que la vie n’est pas facile pour tous.
laissezmoipartir
jan 15, 2014 @ 15:42:31
Et oui il y a des pickpockets partout !! Et les touristes sont souvent vus comme des gens qui transportent beaucoup d’argent sur eux (ce qui est vrai d’ailleurs ). En tout cas de très jolies photos, je pense que vous avez fait un beau voyage !
a bientôt
Mathieu G
jan 19, 2014 @ 17:09:03
Oui les touristes par définition ont les moyens de se déplacer loin de chez eux (sinon ils ne seraient pas touristes) et vont dans les quartiers où la majorité ne peut pas s’octroyer des vacances. Ils sont donc rapidement pris pour cible. D’ailleurs j’essaie toujours de passer pour un « gars du coin » mais ma couleur de peau me trahit parfois !