mar 17 2017
Puerto Natales : nos bonnes adresses pour bons vivants
Ce qui m’a marqué immédiatement en arrivant à Puerto Natales, c’est la sympathie des gens. Chaque patagonien nous a témoigné un accueil chaleureux et sincère. La chaleur est davantage dans le coeur des habitants que dans la météo de Puerto Natales.
Nous avons connu des lieux sympas à Puerto Natales, mais en été les voyageurs de passage prennent d’assaut les logements. Cette destination ressemblera-t-elle à San Pedro de Atacama d’ici quelques années ?
La bête sauvage de Puerto Natales
Il existe un animal omniprésent à Puerto Natales, il mesure plus de 2 mètres et personne ne souhaite le rencontrer en face : le Milodón. Le risque est nul, l’espèce s’est éteinte il y a plus de 10.000 ans. Le Milodón était un mammifère herbivore affichant 1 tonne sur la balance. Faites attention au nom des rues et le Milodón apparaitra.
La grotte du Milodón est non loin du parc Torres del Paine, quasiment sur la route à vrai dire. A 6.000 pesos l’entrée (8,55€ ou 12CAD), et vu les échos entendus, nous avons décidé de ne pas y aller, préférant d’autres centres d’intérêts.
La météo à Puerto Natales et ses longues journées d’été
Etant proche du solstice d’été, les journées sont les plus longues de l’année. On voit vraiment une sacrée différence entre le sud de la Patagonie et les régions plus au nord du Chili. Le coucher de soleil intervient après 22h pour ré-apparaitre vers les 5h30. On ne voit quasiment pas la nuit, on se couche il fait jour, on se lève il fait encore jour aussi. Puerto Natales est située vers la latitude 51 et quelques degrés Sud, comme Londres mais de l’autre côté de l’équateur.
La météo à Puerto Natales est typique du sud de la Patagonie. Des bourrasque de vent, des averses, et des températures peu souvent au dessus des 20 degrés, même en été. Les 2 océans cernant le sud du continent font que les variations de températures sont faibles toutes l’année. Même en hiver, il ne fait jamais très froid, flirtant au minimum autour des zéros. C’est ainsi que la météo à Puerto Natales est relativement stable toute l’année.
Le Yagan house : l’éco friendly
Le Yagan house est un hostel très convivial, nous y avons passé 2 nuits. Il se dit « éco hostel ». Je demande à voir mais comme quoi, la conscience écologique prend de plus en plus d’ampleur. On semble donc arriver à une bonne adresse.
Le bois est le matériau principal de l’hostel lui donnant un aspect chaleureux et accueillant. On y trouve donc plusieurs poubelles de tri, et une cuisine mega bien équipée pour tout préparer facilement chez soi et diminuer le coût de la restauration. Vous avez votre frigo, votre canapé, internet bref, un lieu convivial et sympatique.
Cependant le coté en écolo en prend un coup quand on arrive dans la salle de bain. Entre les nombreuses minutes qu’il faut attendre pour avoir de l’eau chaude parce le robinet chaud-froid est monté à l’envers, et la fuite au niveau du robinet où se perd la moitié du débit, la consommation d’eau doit être colossale.
Cela reste néanmoins une bonne adresse pour les couples demandant une chambre avec lit matrimonial et dont la salle de bain commune, pour 30.000 pesos la nuit (42€ ou 60CAD). Le tarif est le même si vous dormez dans une chambre partagée 15.000 chacun pour un confort moindre forcément. Comptez 10.000 pesos en sus à la note pour une chambre double avec toilettes privés.
Adresse : Bernardo O’Higgins nº 584
Les hébergements se remplissent très vite à Puerto Natales. Obtenir la chambre voulue le jour même n’est pas une sinécure. Mieux vaut s’y prendre au moins 3 jours avant pour avoir le choix et minimum 24h avant pour la disponibilité dans les hostels.
Le Pub Baguales : bien boire et bien manger
Depuis la rue, l’entrée ne paie pas de mine, voire passe presque inaperçue. Mais une fois dedans, c’est une bonne surprise qui vous attend.
L’ambiance est comme à la montagne, du bois partout, la musique est sympa et les serveurs discutent aisément avec les clients. J’allais oublier le plus important, la bière est brassée localement. Amère et bien houblonnée, elle est à mon goût. On retrouve des spécialités chiliennes et mexicaines, telles que les quesadillas, le pisco sour, les hamburgers, les tacos.
Je n’ai pu résister au plat de frites, soit 500g ou 1kg (c’est énorme), le tout pour des tarifs très raisonnables.
Nous sommes retournés une seconde fois au Baguales. Moins de chance que la première, il n’y avait plus de bière locale (mince on était venu presque pour ca !haha) mais d’autres toutes aussi excellentes : des bières belges. On a dû attendre cette fois très longtemps pour chaque demande et même parfois répéter. Je ne sais ce qu’il y avait ce jour la mais tous les serveurs étaient un peu à la ramasse. Ils n’auraient pas fêté un truc avant ?
L’adresse reste tout de même excellente !
Adresse : Carlos Bories nº 430 (Plaza de Armas)
Frutos Secos : pour le plein d’énergie
Plutôt adeptes des fruits secs, on avait trouvé notre paradis ! On a même découvert kiwis secs ou framboises sèches. Je n’en avais jamais vu auparavant tout comme l’hibiscus, ou le melon. Dire qu’il nous a fallu aller dans une petite ville du sud de la Patagonie pour trouver ça !
Faites le plein avant de partir en montagne, c’est léger et full énergie.
Adresse : Esmeralda nº 455B
El living : Zen et Végé
C’est comme à la maison : des canap’, des livres et revues : on se relax. L’ambiance est saine, zen, idéale pour discuter tranquillement ou lire comme nous avons fait, accompagnant nos échanges autour d’une tasse de thé.
On peut aussi grignoter à table pour combler une fringale par des plats végétariens, enfin ! Il tient bon le local rebelle en terre conquise par le mouton patagonien !
Adresse : Plaza de Armas, nº 156
L’hostel el Patagónico : rencontre entre voyageurs
Tenu par un couple argentin, mesdemoiselles, ici on accueille par une bise. C’est comme à la maison, vous vous servez de la cuisine si besoin. Vos hôtes savent vous mettre à l’aise, vous donne un plan de la ville et répondent à toutes vos questions. Un endroit convivial et honnête dans se prix. Seul hic : on entend facilement tous les bruits émis par les résidents, qu’ils rentrent ou qu’ils occupent la cuisine, difficile est la discrétion.
Nous avons passé la nuit dans une chambre partagée avec 6 lits. Les discutions sont rapidement amorcées dans ces conditions, car justement Rosaine et Léa revenaient du Torres del Paine et nous ont donné des infos. Je les remercie grandement, pour nous avoir fait don de leur bouteille de gaz et de leur carte spéciale de trekking du parc avec dénivelés qu’elles avaient achetée avant de venir. Sachez qu’on vous donne une carte à l’entrée du parc, suffisante mais pas aussi détaillée. On a de toute façon trouvé des infos erronées sur les 2 cartes, elles sont seulement complémentaires.
Un nuit nous aura suffit ici. Le Yagan House est bien mieux.
Le Grey dog : l’aventure culinaire de Puerto Natales
Nous nous sommes retrouvés au « Grey Dog » parce que nous cherchions des empanadas pour déjeuner mais un mot a attiré mon attention : pichanga. Trop curieux de savoir ce que c’est, on rentre dans le local et… aller je me lance je commande.
Pour de la surprise, ce fut réussi. On m’a servit une montagne, des tranches de fromage, des oignons, des poivrons, des saucisses, du poulet et des oeufs sur le plat à cheval pour couronner le tout !
Ça ressemble à ça :
C’est clair, je n’ai pas fini mon assiette. La viande ça va un peu mais là yen avait vraiment trop (par contre les frites n’ont pas demandé leur reste). Le tout accompagné d’une « shop » (bière pression) de la fameuse « Austral » locale pour faire couler le tout.
Ce plat est en fait à partager à deux ou trois car il est vraiment énorme. La serveuse s’est bien abstenue de me prévenir, négligence vis-à-vis du client ? ou heureuse d’encaisser 10.000 pesos ? ou pour elle c’était évident ? Les prix n’étaient pas écrits sur la carte et j’ai oublié de demander comme un bleu.
A la base, une « pichanga » au chili, c’est une partie de foot entre amis, de manière informelle, histoire de partager un moment sympa entre copains. Voilà pourquoi le plat par définition de s’avale pas en solo !
Cette pichanga était le dernier repas de la journée, pas eu le moindre signe de faim le soir.
Le pense-bête « au restaurant ».
Il faut systématiquement :
- Demander pour combien de personne est fait le plat
- Connaitre systématiquement le prix s’il n’est pas précisé
- Savoir si le pisco sour est fait maison !
Vous allez au Torres del Paine ? Lisez ici nos 5 jours d’aventures au trek W
A suivre prochainement : Glacier Perito Moreno et El Calafate : un passage en Argentine qui vaut le détour
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alarme
mar 30, 2017 @ 14:40:27
Excellent article!
Merci pour le partage
Tahiti Le Blog
nov 17, 2017 @ 05:48:03
Merci beaucoup pour les adresses!